La marque et les salopettes :
Angélique Jacquemin, c’est une salopette, comment a commencé cette liaison ?
Quand j’ai débuté je savais que je ne pouvais pas monter une collection entière, je voulais commencer avec un produit qui a du sens et qui soit fort. La salopette s’est imposée d’elle même.
La salopette ça représente quoi pour toi ?
C’est quelque chose d’assez branché. Sa coupe est classe, elle a été conçue pour ça et ramené au goût du jour c’est encore mieux.
Portes-tu des salopettes au quotidien ?
Assurément, oui ! Surtout l’hiver en pantalon.
Elle représente quelle période de ta vie ?
Surtout mon adolescence ! Les girls band de l’époque portaient énormément de salopettes, des grandes pièces en jean, super large. C’était l’époque où il y avait les crop-tops, les colliers, l’effet faux tatouage.
Comment acheter une salopette Angélique Jacquemin, il y a plusieurs options sur le site ?
Plusieurs choix :
- Le bar à salopettes, c’est des modèles personnalisés. Sur le site on prend un rendez-vous, je vois la cliente, on choisit le tissu. Ensuite je la fabrique et elle est livrée sous 15 jours à Paris.
- La deuxième option est de passer par le e-shop qui affiche plusieurs modèles et les commander tout simplement. Elles arrivent aussi sous 15 jours.
Est ce qu’il y a un détail particulier que tu préfères dans la création du produit ?
La matière ! C’est pour ça que j’ai commencé avec un seul modèle. En fonction de la matière, le toucher te fait ressentir quelque chose de différent. Une salopette en drap de laine va être épaisse, un peu plus rigide mais tu peux aussi la faire en soie et du coup elle aura un côté un peu plus soir, plus féminin.
Quelle est la matière idéale pour une salopette ?
Une valeur sûre sera toujours un coton. L’avantage du coton c’est que cela permet d’avoir de la tenue, de la classe. Ça ne fait jamais cheap.
La marque Angélique Jacquemin va-t-elle faire autre chose que des salopettes ?
Bientôt, je vais agrandir la gamme. Elle va s’étendre du pantalon à la salopette en passant par le manteau, la robe et la chemise. Il s’agit de faire une collection d’une quinzaine de pièces, fabriquée à Paris.
D’ailleurs, ta production, elle se fait où ?
A Paris, dans le XVIIIème, dans la Fabrique de la Goutte d’or. Le XVIIIème est un quartier avec beaucoup de couturiers, un savoir-faire immense. La Fabrique de la Goutte d’Or est un collectif monté par la mairie du XVIII qui te permet de produire à Paris, c’est génial. Ça permet de fabriquer en petite quantité, localement. Faire fabriquer à Paris c’est un plus, la qualité est parfaite, pointue, ça te permet d’avoir une réelle proximité.
Pourquoi avoir fait le pari du Made In France voir du Made In Paris ?
Contrairement à ce que l’on pense ce n’est pas un moyen marketing. En France, aujourd’hui, le savoir-faire est moins mis en avant. On a cette qualité là en France alors pourquoi ne pas l’utiliser quand on est une jeune marque pour proposer de nouvelles choses.
Pourquoi porter une salopette en 2019
La mode est un éternel recommencement et moi j’ai envie de le faire ce recommencement. C’est une pièce qui a une identité différente et forte et ça qui me plaît. Elle est unique, le t-shirt en comparaison il y en a tellement. On s’amuse avec une salopette et c’est ça qu’on recherche quand on porte un vêtement.